Une stratégie nationale qui peine à convaincre
La stratégie nationale pour l’autisme, dévoilée vendredi 6 avril par le Premier ministre, Édouard Philippe, se veut ambitieuse : elle vise à repérer dès la petite enfance les signes de l’autisme, un trouble neuro-développemental qui toucherait 700 000 personnes en France pour seulement 75 000 cas diagnostiqués. Avec un maître mot : l’inclusion, à l’école, au travail, dans le logement… Un changement de paradigme salué par les associations qui évoquent pourtant de réelles inquiétudes quant à la concrétisation des mesures annoncées. Pire, plusieurs associations dénoncent une « stratégie en trompe-l’œil » qui feint de s’intéresser au sort des adultes, grands oubliés des trois derniers plans.